Lignes de vie, d’écorce

A fleur de peau. A fleur d’écorce.
Je me demande si je suis réellement un arbre.
Je les observe depuis mon balcon. J’aimerais avoir la moitié de leur vitalité.
J’ai l’impression de les connaitre. Certains plus que d’autres. Question de sensibilité ?
Je les regarde à distance constante. Eux, s’habillent des couleurs du printemps.
Ils sont prêts. Moi, pas tout à fait.
Ne partez pas, hein ! J’ai besoin de vous ! Je vous raconterai des histoires !

Aujourd’hui, on écrit !

Je commence. Après c’est à vous. D’accord ?

Rien n’est plus gai
Que le café partagé sur une terrasse ensoleillée
Que le chant des oiseaux au petit-déjeuner
Que de danser pieds nus sur l’herbe encore recouverte de rosée
Que de jouer jouer jouer, à se cacher, se découvrir, se cacher
En fait, rien n’est plus gai que de chanter comme un pied nu à découvert du soleil !

Voilà la structure.
« Rien n’est plus [adjectif]
Que [proposition 1]
Que [proposition 2]
Que [proposition 3]
Que [proposition 4]
En fait rien n’est plus [toujours le même adjectif] que [un joyeux mélange de vos 4 propositions] »

Notre histoire ? On l’invente

Hey Lulu ! On disait qu’on était des musiciens. Moi je ferais de la contrebassine. Et toi ? Tu ferais quoi ? De la trompette ?
Après ce sera l’heure du spectacle. Et puis du goûter. On prépare des invitations ? J’ai un crayon argenté. Et un drap pour la scène.

Je démarre une autre histoire

J’en ai marre. Dans l’infini.
Il est peut-être l’heure de commencer une autre histoire ?
Encore ? Oui.
Est-ce qu’on peut en commencer plusieurs à la fois ? Oui !
Est-ce qu’on peut les inventer ? Oui oui oui.
J’ai bien cette pensée.
Moi aussi. A l’infini.