Camarade ! C’est quand même louche cette histoire.
On pourrait se croire un 1er mai.
Ouais. Et tu trouves qu’on ressemble à des sardines en boîte ?
Bon. Le monde d’après, c’est quand ?
Parce qu’il paraît que de l’autre côté…
Auteur/autrice : Frédérique Lamblin
À l’eau, les mar-mots !
Tout est possible. Je ferme les yeux. Je les ouvre. Et je regarde le monde avec un œil neuf.
Je crois à ce que je veux. Il y a tant de manières de nommer le monde. Tant de manières de nager dans les eaux de la vie.
Tout est possible. Le maître-nageur l’a dit !
Tu racontes des salades
« À force de poireauter, on finira par manger les pissenlits par la racine.
On est là, en rang d’oignons.
Des fois, je me demande si les carottes sont cuites. Et j’ai pas vraiment envie d’être une bonne poire.
– Allez ma grosse légume. On descend au jardin.
C’est pas la fin des haricots, dis.
Ramène ta fraise, je te raconte une histoire qui compte pas pour des prunes. Ça te filera la banane. La cerise, elle est sur le gâteau ! »
Oh là là. Une histoire, euh ? Je sais pas moi !
La tête à l’envers sur le chemin de la forêt. Des fraises des bois plein les joues. Les mots en paquets dans la bouche. Les jambes comme de la mousse. Et personne ne me dit rien. Oh ? Hé ?
Dans la forêt d’idées, un ours !
Un pas à la fois, sur le chemin des pensées.
Et bientôt, à grandes enjambées sur les sentiers de la forêt ?
Le p’tit bonhomme, lui, il avance, il avance. Il cavale même !
Tout dis. Toudis
Dis-moi encore. Lis. S’il te plaît. Tous les jours.
Ces mots sont les miens. Ses mots sont-ils les tiens ?
De ta bouche sortent les mots du silence.
Je suis libre d’y croire. Je suis libre de les aimer.
Le monde m’appartient. Et j’appartiens au monde !
Dire, dire, dire
Le soleil s’est arrêté de briller. Pourquoi ? Dis !
Ta bouche n’est pas cousue ?
Où sont passés tes rêves ?
Raconte m’en un. Un tout petit. Pour commencer…
À demi-mot
La nuit du doute est derrière nous. Le jour suivant, devant. La lune s’est-elle montrée ? Le soleil a la douceur lente du miel.
Un croissant est-il réellement un croissant ?
Je me demande comment partager l’odeur du café et les questions qui tournent en rond. La petite cuillère danse dans ma tasse.
L’histoire continue !
Une histoire, nouvelle comme la lune
Qui a croqué dans la lune ? Il n’en reste plus !
Dans les bois, la nuit est noire. Les forces, invisibles. Les étoiles, filantes.
Attrape ! L’énergie nouvelle et l’immensité du ciel !