À demi-mot

La nuit du doute est derrière nous. Le jour suivant, devant. La lune s’est-elle montrée ? Le soleil a la douceur lente du miel.
Un croissant est-il réellement un croissant ?
Je me demande comment partager l’odeur du café et les questions qui tournent en rond. La petite cuillère danse dans ma tasse.

Les mots s’en mêlent

Le temps des souterrains, le temps du grand jour. Le temps qu’on ne compte pas, le temps qui court toujours. Le temps d’un rang, celui qu’on compte. À l’endroit, à l’envers. Il se peut que ça m’aille… extraordinairement bien. Que la vie s’enfile. Comme un tricot de peau !

Lignes de vie, d’écorce

A fleur de peau. A fleur d’écorce.
Je me demande si je suis réellement un arbre.
Je les observe depuis mon balcon. J’aimerais avoir la moitié de leur vitalité.
J’ai l’impression de les connaitre. Certains plus que d’autres. Question de sensibilité ?
Je les regarde à distance constante. Eux, s’habillent des couleurs du printemps.
Ils sont prêts. Moi, pas tout à fait.
Ne partez pas, hein ! J’ai besoin de vous ! Je vous raconterai des histoires !

Aujourd’hui, on écrit !

Je commence. Après c’est à vous. D’accord ?

Rien n’est plus gai
Que le café partagé sur une terrasse ensoleillée
Que le chant des oiseaux au petit-déjeuner
Que de danser pieds nus sur l’herbe encore recouverte de rosée
Que de jouer jouer jouer, à se cacher, se découvrir, se cacher
En fait, rien n’est plus gai que de chanter comme un pied nu à découvert du soleil !

Voilà la structure.
« Rien n’est plus [adjectif]
Que [proposition 1]
Que [proposition 2]
Que [proposition 3]
Que [proposition 4]
En fait rien n’est plus [toujours le même adjectif] que [un joyeux mélange de vos 4 propositions] »