Hey Lulu ! On disait qu’on était des musiciens. Moi je ferais de la contrebassine. Et toi ? Tu ferais quoi ? De la trompette ? Après ce sera l’heure du spectacle. Et puis du goûter. On prépare des invitations ? J’ai un crayon argenté. Et un drap pour la scène.
Drôle de machin. Quoiqu’il en soit, la machine, elle, tourne. Et le linge se lave à 60°. En famille, près du grand lac. Quand il sortira de l’eau, il sera… tout nu !
Lire en short. Les oreilles les orteils chatouillés par le vent léger, léger. Ça sent le chocolat et le café. J’ai perdu ma page. Trouvé un endroit nouveau. J’y retourne quand je veux.
Une petite graine. Des petites idées. Et dans nos jardins, des grains de folie. Un peu, beaucoup, immensément. Le printemps fait pousser nos envies et la vie. Pas radis ? Si. Y’a pas à dire, les radis, ça se croque à belles dents. Oui ?
J’en ai marre. Dans l’infini. Il est peut-être l’heure de commencer une autre histoire ? Encore ? Oui. Est-ce qu’on peut en commencer plusieurs à la fois ? Oui ! Est-ce qu’on peut les inventer ? Oui oui oui. J’ai bien cette pensée. Moi aussi. A l’infini.
C’est que. Bon. C’est déjà… pas mal. Non ? De si bon matin. Je devrais peut-être remettre ce projet. A demain ? Bah. On ne sait jamais. En garder un peu pour chaque jour. Rhô. J’hésite. Je vais commencer par une petite sieste.
Un mur. Immense. Infranchissable ? Des hommes ont construit un mur, entre eux. Le plus petit décide de grandir. Il pousse, il pousse, il pousse. Jusqu’à en devenir plus grand que le grand. Plus grand que le mur. Ses branches frémissent dans le vent et les oiseaux s’y posent pour chanter.
Juste une dernière cuillère de miel. Pour le plaisir. Une petite touche de chocolat. Pour dire que l’histoire est (in)finie. Et demain ? On verra bien. Il sera peut-être temps de descendre au jardin.
*Les Belles lisses poires du Prince de Motordu, de Pef, édition Gallimard
La fête de la soupe du 1er mai 2020 est reportée au… 1er mai 2021. Qu’à cela ne tienne. La marmite continue à bouillonner et les histoires à mijoter.
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