La tête à l’envers sur le chemin de la forêt. Des fraises des bois plein les joues. Les mots en paquets dans la bouche. Les jambes comme de la mousse. Et personne ne me dit rien. Oh ? Hé ?

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La tête à l’envers sur le chemin de la forêt. Des fraises des bois plein les joues. Les mots en paquets dans la bouche. Les jambes comme de la mousse. Et personne ne me dit rien. Oh ? Hé ?
Un pas à la fois, sur le chemin des pensées.
Et bientôt, à grandes enjambées sur les sentiers de la forêt ?
Le p’tit bonhomme, lui, il avance, il avance. Il cavale même !
Dis-moi encore. Lis. S’il te plaît. Tous les jours.
Ces mots sont les miens. Ses mots sont-ils les tiens ?
De ta bouche sortent les mots du silence.
Je suis libre d’y croire. Je suis libre de les aimer.
Le monde m’appartient. Et j’appartiens au monde !
Le soleil s’est arrêté de briller. Pourquoi ? Dis !
Ta bouche n’est pas cousue ?
Où sont passés tes rêves ?
Raconte m’en un. Un tout petit. Pour commencer…
La nuit du doute est derrière nous. Le jour suivant, devant. La lune s’est-elle montrée ? Le soleil a la douceur lente du miel.
Un croissant est-il réellement un croissant ?
Je me demande comment partager l’odeur du café et les questions qui tournent en rond. La petite cuillère danse dans ma tasse.
Qui a croqué dans la lune ? Il n’en reste plus !
Dans les bois, la nuit est noire. Les forces, invisibles. Les étoiles, filantes.
Attrape ! L’énergie nouvelle et l’immensité du ciel !
Le temps des souterrains, le temps du grand jour. Le temps qu’on ne compte pas, le temps qui court toujours. Le temps d’un rang, celui qu’on compte. À l’endroit, à l’envers. Il se peut que ça m’aille… extraordinairement bien. Que la vie s’enfile. Comme un tricot de peau !
On compte. On dénombre. Sur nos dix doigts. Ce qui fait battre notre cœur. Pour aujourd’hui et pour demain.
Même pas peur. Ou juste un peu. De quoi ouvrir les oreilles.
Un peu en colère. Ou même juste. De quoi sentir le moment d’agir.
Qui mange qui ? Du loup ou de l’agneau ?