C’est partiiiiiiii ! Hissez la grand voile ! Demain, nous partons à vélo.
N’oublie pas de prendre les sandwichs aux lentilles, des biscuits à tremper dans le thé et ta flûte !
Je m’occupe des crayons de bois et des feuilles volantes.
Nous dormirons à la belle étoile. La lune est jolie, aussi.
Les rollers ? une autre fois. Joie, joie, joie !
Étiquette : tout public
Et quand tu rimes
C’est bizarre. Ce matin ? Et les autres aussi qu’en j’y pense.
On marche sur un sol jamais pareil. On traine les pieds, on danse.
Y’a que le soleil pour tenir une certaine permanence.
Je serais même tentée par une rime hasardeuse autour de…
Ah. Non. Vous ne saurez pas. La chan-ce !
Nous irons au bois
Sur radio Bois Blancs et dans votre canapé, la poésie s’offre à vous.
Nos chemins empruntent ceux des textes d’auteurs et des créations maison.
Retrouvez-nous les lundis et les mercredis, à 16 heures,
pour un duo de textes et deux voix avec Marie-Noëlle Dehondt
sur www.radioboisblancs.fr
Et plus encore, en musique ♫ avec Gilles Anquez, en écoute libre, ici.
On mélange les lettres et on recommence
On pourrait ouvrir une petite liste de (manières d’être) parents. Un catalogue, à la Ponti ?
C’est que le modèle n’est pas… unique. Il en existe une variété immense.
Et mieux encore ! Cette multiplicité habite le parent unique !
Le hic, c’est justement quand cette diversité est écrasée par un parent dominant. Le putsch, quoi.
Les enfants l’ont bien compris. Ils offrent d’ailleurs à leurs parents des occasions inespérées de s’essayer à d’autres manières d’être.
MERCI !
Suivre la recette, à la lettre ?
Des fishs, des chips et des salades à raconter, toujours. À repiquer, aussi.
Une petite cuillère d’amour, une grosse louche d’humour, ou l’inverse.
Chacun fait comme il peut dans sa petite cuisine ! Et que ça soupe !
Ça résonne, de mille voix
Chanter du bout des rêves. Prendre le large.
Le cœur palpitant. Les lèvres frémissantes. Les yeux mouillés.
Au-delà des barrières, danser le tango au fond de la mer.
Parole de poisson
Camarade ! C’est quand même louche cette histoire.
On pourrait se croire un 1er mai.
Ouais. Et tu trouves qu’on ressemble à des sardines en boîte ?
Bon. Le monde d’après, c’est quand ?
Parce qu’il paraît que de l’autre côté…
À l’eau, les mar-mots !
Tout est possible. Je ferme les yeux. Je les ouvre. Et je regarde le monde avec un œil neuf.
Je crois à ce que je veux. Il y a tant de manières de nommer le monde. Tant de manières de nager dans les eaux de la vie.
Tout est possible. Le maître-nageur l’a dit !
Tu racontes des salades
« À force de poireauter, on finira par manger les pissenlits par la racine.
On est là, en rang d’oignons.
Des fois, je me demande si les carottes sont cuites. Et j’ai pas vraiment envie d’être une bonne poire.
– Allez ma grosse légume. On descend au jardin.
C’est pas la fin des haricots, dis.
Ramène ta fraise, je te raconte une histoire qui compte pas pour des prunes. Ça te filera la banane. La cerise, elle est sur le gâteau ! »
Oh là là. Une histoire, euh ? Je sais pas moi !
La tête à l’envers sur le chemin de la forêt. Des fraises des bois plein les joues. Les mots en paquets dans la bouche. Les jambes comme de la mousse. Et personne ne me dit rien. Oh ? Hé ?