Des fishs, des chips et des salades à raconter, toujours. À repiquer, aussi.
Une petite cuillère d’amour, une grosse louche d’humour, ou l’inverse.
Chacun fait comme il peut dans sa petite cuisine ! Et que ça soupe !
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Des fishs, des chips et des salades à raconter, toujours. À repiquer, aussi.
Une petite cuillère d’amour, une grosse louche d’humour, ou l’inverse.
Chacun fait comme il peut dans sa petite cuisine ! Et que ça soupe !
Chanter du bout des rêves. Prendre le large.
Le cœur palpitant. Les lèvres frémissantes. Les yeux mouillés.
Au-delà des barrières, danser le tango au fond de la mer.
Camarade ! C’est quand même louche cette histoire.
On pourrait se croire un 1er mai.
Ouais. Et tu trouves qu’on ressemble à des sardines en boîte ?
Bon. Le monde d’après, c’est quand ?
Parce qu’il paraît que de l’autre côté…
Tout est possible. Je ferme les yeux. Je les ouvre. Et je regarde le monde avec un œil neuf.
Je crois à ce que je veux. Il y a tant de manières de nommer le monde. Tant de manières de nager dans les eaux de la vie.
Tout est possible. Le maître-nageur l’a dit !
« À force de poireauter, on finira par manger les pissenlits par la racine.
On est là, en rang d’oignons.
Des fois, je me demande si les carottes sont cuites. Et j’ai pas vraiment envie d’être une bonne poire.
– Allez ma grosse légume. On descend au jardin.
C’est pas la fin des haricots, dis.
Ramène ta fraise, je te raconte une histoire qui compte pas pour des prunes. Ça te filera la banane. La cerise, elle est sur le gâteau ! »
La tête à l’envers sur le chemin de la forêt. Des fraises des bois plein les joues. Les mots en paquets dans la bouche. Les jambes comme de la mousse. Et personne ne me dit rien. Oh ? Hé ?
Un pas à la fois, sur le chemin des pensées.
Et bientôt, à grandes enjambées sur les sentiers de la forêt ?
Le p’tit bonhomme, lui, il avance, il avance. Il cavale même !
Dis-moi encore. Lis. S’il te plaît. Tous les jours.
Ces mots sont les miens. Ses mots sont-ils les tiens ?
De ta bouche sortent les mots du silence.
Je suis libre d’y croire. Je suis libre de les aimer.
Le monde m’appartient. Et j’appartiens au monde !
Le soleil s’est arrêté de briller. Pourquoi ? Dis !
Ta bouche n’est pas cousue ?
Où sont passés tes rêves ?
Raconte m’en un. Un tout petit. Pour commencer…
La nuit du doute est derrière nous. Le jour suivant, devant. La lune s’est-elle montrée ? Le soleil a la douceur lente du miel.
Un croissant est-il réellement un croissant ?
Je me demande comment partager l’odeur du café et les questions qui tournent en rond. La petite cuillère danse dans ma tasse.